Le taux d'intérêt
Le prêt octroyé par la banque a un prix. En plus de rembourser le capital, vous devrez aussi payer les intérêts, exprimés en un pourcentage. L’intérêt est en quelque sorte le « loyer de l’argent ». Le taux d’intérêt peut être fixe ou variable, voire semi-fixe.
Taux fixe
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Taux variable
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Taux semi-fixe
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= taux qui reste identique pendant toute la durée du prêt, quelle que soit l’évolution des taux du marché.
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= taux qui s’adapte à l’évolution du taux du marché. Il est possible de prévoir une variation tous les ans, tous les trois ans, tous les cinq ans, ou à toute autre fréquence.
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Pendant une première période (par exemple une première période de 10 ans pour un prêt de 15 ou 20 ans), le taux reste fixe, et ultérieurement, il pourra être revu.
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Les banques proposent en général toute une série d’alternatives, modulant fixité et variabilité. Il est essentiel de se renseigner au préalable, une fois de plus.
Le mode de remboursement
La banque prête pour une certaine durée (10, 15, 20, 25 ans,...). Généralement, le remboursement du capital et des intérêt se fait mensuellement durant toute la durée du prêt, mais il est aussi possible de prévoir des versements trimestriels ou annuels.
Les assurances
La souscription d’un emprunt hypothécaire va souvent entraîner la conclusion de contrats d’assurance.
Le banquier exige que l’immeuble donné en hypothèque soit assuré contre l’incendie et risques connexes, pour sa valeur de reconstruction. L’assurance incendie est d’une importance cruciale. En effet, la maison constitue la garantie de la banque (hypothèque). Or, si la maison brûle, c’est la garantie de la banque qui part en fumée… D’où l’importance que le bien immobilier soit assuré contre l’incendie. En cas de sinistre, la compagnie d’assurance versera l’indemnité due à la banque, en vue de l’affecter au remboursement du crédit. Le solde éventuel sera remis à l’acheteur.
Qui emprunte de l’argent s’engage à le rembourser mais que se passe-t-il si l’acheteur décède ? Ses héritiers ou le partenaire survivant devront-ils continuer à rembourser l’emprunt ? Pour éviter de telles situations, il est vivement recommandé de souscrire une assurance-vie. L’acheteur paiera une prime à la compagnie d’assurance qui, en contrepartie, remboursera partiellement ou totalement l’emprunt s’il décède avant d’avoir remboursé son crédit.
Cette assurance, adjointe au crédit, permet donc le remboursement intégral ou partiel du crédit en cas de décès de l’emprunteur assuré. Les héritiers seront ainsi libérés (partiellement ou totalement) du paiement du solde. La forme la plus fréquente de l’assurance-vie est l’assurance « solde restant dû ». Si l’acheteur décède, la compagnie d’assurance paiera le solde restant dû de son crédit. L’acheteur a le choix de payer cette prime en une fois, annuellement ou mensuellement.
Il arrive souvent que l’organisme financier inclut dans les conditions d’octroi du crédit la souscription de l’une ou l’autre assurance chez lui. Dans d’autres cas, vous serez libre de souscrire ces assurances où bon vous semble. Dans ce cas, un courtier en assurance pourrait vous être d’une grande aide pour tout centraliser et s’occuper des démarches administratives. Il n’y a cependant aucune obligation à souscrire le crédit et les assurances auprès du même organisme. Avant de vous engager, renseignez-vous auprès d’autres banques ou compagnies d’assurances à propos des contrats d'assurances qu’elles proposent et leurs prix. Faites jouer la concurrence !