- S’agissant de la pension alimentaire :
Dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel, vous disposez d’une liberté totale : vous décidez vous-même s'il y aura ou s'il n'y aura pas de pension alimentaire à payer et, dans l’affirmative, du montant de celle-ci. Votre décision à ce sujet n'est pas susceptible d'être discutée devant le tribunal.
Dans le cadre d’un divorce pour cause de désunion irrémédiable, à moins d’un accord des époux sur ce point, le montant de la pension alimentaire sera souvent fixé par le juge. Ce montant doit couvrir au moins l’état de besoin du bénéficiaire, mais peut être plus élevé, en fonction de certaines circonstances : âge des parties, durée du mariage, répartition des tâches entre les époux durant la vie commune (exemple : l’un des époux a mis un terme à sa carrière pour s’occuper des enfants).
En outre, la pension alimentaire ne peut excéder 1/3 des revenus de l’époux débiteur. La pension peut, à tout moment, être remplacée par un capital homologué par le tribunal soit de l’accord des parties soit à la demande du débiteur de la pension.
- S’agissant de la contribution alimentaire :