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Communiqué de presse officiel

Baromètre des notaires 3e trimestre 2019 : l'activité immobilière toujours au plus haut

29 octobre 2019

Le baromètre des notaires du troisième trimestre 2019 montre qu’il n’y a jamais eu autant de transactions immobilières au cours d’un troisième trimestre depuis le lancement de notre baromètre. 

Le marché immobilier belge continue d’avoir le vent en poupe. Les chiffres de la Fédération du Notariat (Fednot) le prouvent clairement. Le troisième trimestre 2019 est le meilleur troisième trimestre en termes de nombre de transactions immobilières depuis le début de ce baromètre en 2007. Par rapport au troisième trimestre 2018, le nombre de transactions a augmenté de 4,3% en Belgique. Cette hausse se marque dans les 3 régions mais avec une intensité différente : + 5,4% en Flandre, +7,6% à Bruxelles et +1,7% en Wallonie.

Si l’on compare les neuf premiers mois de l’année 2019 à ceux de l’année 2018, le nombre de transactions immobilières enregistrées a augmenté de +6,6% sur l’ensemble du pays. En prenant cette même comparaison, c’est dans le Brabant wallon que la hausse de l’activité est la plus importante de tout le pays : +13,8%.

« Une forte augmentation due à des éléments extérieurs »

Le notaire Renaud Grégoire analyse ces chiffres par rapport aux perspectives macro-économiques. « Certains ont récemment évoqué la forte augmentation des prix de l’immobilier y voyant une probable bulle spéculative. Cette question est évidemment très complexe.  Il est essentiel de distinguer la très forte activité du marché immobilier que nous connaissons depuis plusieurs mois avec le niveau des prix pratiqués. Autant l’augmentation de l’activité est importante et constante dans tous les secteurs, autant les prix augmentent de façon beaucoup plus mesurés et de façon différentes en fonction des segments ».

Le porte-parole de notaire.be poursuit : «  L’augmentation constante de l’activité en 2019 est essentiellement due à des éléments extérieurs connus : faiblesse des taux d’intérêts hypothécaires, rendements faibles et incertain des placements alternatifs,… Ceci nous amène à penser que cette forte activité n’est pas liée à une éventuelle bulle spéculative, même si celle-ci n’est pas à exclure, mais bien à une forte activité.»

 

Source: Fednot